des motifs qui parlent
Dessins
et coloriages.
C'est un univers graphique précieux, contemporain et coloré, associé au savoir-faire des imprimeurs français et italiens.
C’est ici que se rencontrent les racines et les voyages, les harmonies et les extravagances, les formes et les mots.
papiers peints
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moquettes
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tissus
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kimonos en soie
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foulards en soie
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papiers peints • moquettes • tissus • kimonos en soie • foulards en soie •
collection
initiale.
Collabs
MAISON BAHYA
carreaux de ciment
AIRBORNE
tissus
MARGUERITTE
abat-jours
"No gun. Just wear a nice scarf."
—
Prince
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"No gun. Just wear a nice scarf." — Prince •
La mode
À l’origine de chaque collection*, il y a un foulard, dans lequel je “pioche” pour créer un kimono de la même famille. Avec les éléments qui s’y prêtent le plus, je crée des papiers peints, des moquettes et des tissus pour l’ameublement.
*sauf pour la collection n°6, puisque je suis partie des carreaux de ciment
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Les tissus des kimonos et des foulards sont imprimés en Italie, chez des imprimeurs avec lesquels je travaille depuis le début.
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En Afrique de l’Est, les kangas sont des rectangles de coton imprimé, dont le motif est composé de deux parties : une partie centrale et une bordure. Une phrase (ujumbe) dans un cartouche est imprimée sur d’un des bords longs, c’est souvent un proverbe. Les femmes communiquent à l’aide de ces vêtements puisque le message qu’ils délivrent est codifié et tous les connaissent : “Mon fils va se marier”, “Mieux vaut tard que jamais”, “Les plus forts ont toujours raison”, etc. Le vêtement devient un talisman. J’ai voulu unir cet héritage à celui des foulards.
Chacun de mes foulards et de mes kimonos, a son petit ujumbe, dont l’inspiration varie en fonction des collections : proverbes italiens ou français, des entrées du Dictionnaire des opinions chics de Flaubert, des paroles de chansons pop ou des néologismes d’auteurs.
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Les bordures des foulards sont roulottées à la main. C’est une opération délicate qui donne de la tenue au foulard. J’ai écrit un post de blog à ce sujet, c’est par ici.
Les kimonos sont taillés et confectionnés à la main, un par un. Je l’ai fait quelques années moi-même mais chacun son boulot ! C’est une opération complexe puisque les motifs continuent au-delà des coutures, donc il faut bien aligner le tissu (en transparence) et épingler souvent. C’est aujourd’hui un artisan qui travaille dans ma rue qui s’en occupe avec beaucoup de gentillesse !